La Biographie du Saint-poète Toukaram
Chapitre 1
Naissance et Ancêtres
« Gloire à Déhu, le petit bourg où Seigneur Vithoba 1 vit »
On considère le petit bourg de Déhu situé près de Pune, un lieu béni car le grand Saint-poète de Maharastra Toukaram, y naquit et effectua ses actions divines.
Déhu, c’est un paradis sur terre, ‘une demeure du divin’. Ce petit bourg brille d’une certaine auréole. On croit que Seigneur Vithoba lui-même y vit.
La rive de la rivière Indrayani est embellie par le temple de Seigneur Vithoba. Le créateur de cet univers se tient debout ici avec ses mains aux hanches. Rakhumai (Rukmini) est à sa gauche. Le figuier se trouve en face. Garuda (l’aigle), son véhicule, est debout avec ses mains jointes. A l’entrée est le Seigneur Vighnaraj (Ganesha). En dehors sont Seigneur Bhairav (Shiva) et Seigneur Hanuman2. Au sud se trouve le temple de Seigneur Hareshwar et juste près est Ballalvan( un forêt). On pense que c’est un siège de Seigneur Siddheshwar. Les habitants de ce lieu qui récitaient sans cesse le nom divin étaient sans doute bénis et chanceux. Tel fut le petit bourg de Déhu à l’époque de Toukaram.
Une centaine d’ans avant Toukaram, ses ancêtres, Vishwambhar vivait à Déhu. Toute la famille dut sa fidélité religieuse à Seigneur Vithoba. Le pèlerinage (Pandharpour Wari) pendant les mois saints d’Aashadh et Karkit fut une tradition dans la famille Vishwambhar depuis ses ancêtres. Ce fut sa foi inébranlable et sa dévotion ferme qui força Seigneur Vithoba à s’accourir de Pandharpour à Déhu comme la dévotion exemplaire de Pundalik auparavant l’attira de Vaikunth3 à Pandharpour.
Ce fut le mois d’ Aashadh (quatrième mois du calendrier hindou) shudh Dashmi(le dixième jour de la lune croissante), le Seigneur Vithoba apparut dans le rêve de Vishwambhar pour lui informa de son arrivée là-bas puis, il s’en alla à la retraite dans un bosquet de mangue. Le lendemain, Vishwambhar entra dans le bosquet de mangue avec d’autres villageois et trouva les idoles de Vithoba et Rakhumai qu’il emmena chez lui et les plaça dans son autel. La nouvelle de l’apparition des idoles divines répandit très vite dans le bourg et les gens commencèrent à arriver en masse pour payer l’obéissance. Au fur et à mesure que la foule des dévots augmenta, alors, une fête annuelle devint une particularité de ce bourg Déhu. Aussitôt, on légua une parcelle de terrain à Vishwambhar afin d’entreprendre le dépens de cette fête. Ainsi de suite, un pèlerinage était organisé tous les shudh Ekadashi (le onzième jour de la lune croissante).
Malheureusement, après le décès de Vishwambhar, ses fils, Hari et Mukund ne s’intéressèrent guère à tradition religieuse et ils rejoignirent l’armée, leur vocation d’antan. Ils quittèrent Déhu avec leur famille. Ils cherchèrent le parrainage royal et devinrent les officiers de l’armée royale de l’époque. Leur mère Amabai n’approuva pas de cette décision. Le Seigneur Vithoba lui-même fut mécontent de leurs comportements. Il apparut dans le rêve de leur mère et communiqua son chagrin sur la situation, « Je quittai Pandharpour et vint à Déhu pour toi, mais toi, tu décidas de m’abandonner dans la quête du parrainage royal. Ce n’est pas juste. Vous devriez retourner à Déhu» dit-il. Amabai partagea le souhait du Seigneur Vithoba avec ses fils. Elle essaya de les persuader de revenir à Déhu. Mais, eux, ils ne firent pas attention à cet avertissement.
Mais dans un coup de destin, l’Etat fut bientôt envahi par l’étranger où les deux frères trouvèrent leur mort en combattant l’ennemi. La femme de Mukund décida de se brûler sur le bûcher de son mari comme Sati. La femme de Hari fut enceinte au moment de sa mort sur le champ de bataille. Donc, Amabai retourna à Déhu avec elle. Bientôt, elle envoya sa belle-fille chez ses parents pour l’accouchement. Enfin, Amabai se consacra sa vie au service du Seigneur Vithoba. La veuve d’ Hari donna naissance à un fils, qui s’appela Vitthal. Le fils de Vitthal fut Padaji, puis le fils de Padaji fut Shankar, le fils de Shankar fut Kanhoba et le fils de Kanhoba fut Bolhoba. Bolhoba eut trois fils : Savji l’ainé, puis Toukaram le cadet et Kanhoba le benjamin. La famille dans laquelle Toukaram naquit, fut sans doute très pieuse.
« Que la famille et la terre furent vénérables où les disciples de Dieu naquirent »
La famille de Toukaram appartint à la caste des guerriers (Kshatriya). Ses ancêtres devinrent les martyres dans le combat sur le champ de bataille. La famille fut très cultivée et pieuse. L’adoration de Vithoba fut une tradition depuis des générations ainsi que le pèlerinage annuel à Pandharpour. La famille eut une réputation d’être prêteur sur gages (mahajan) et également posséda la terre agricole et entreprit le commerce. La famille eut aussi deux maisons (wada) à Déhu : l’une pour la résidence et l’autre dans le centre-ville pour le commerce. Tout le monde dans le village les respecta. On les appela kunbi (communauté agricole) car ils travaillèrent dans l’agriculture et le commerce (Vani). Cependant, Toukaram renonça tout, c’est pourquoi on l’appela gosavi(un faquir). Néanmoins, son nom de famille fut ‘More’ et pas ‘Gosavi’, cela fut un titre honorifique.
Mais à l’époque la communauté vaishya (commerçants) se déplaça en bas dans la hiérarchie de la caste, ainsi, on les associa parmi les shoudras (la caste la plus basse de l’échelle sociale). Plus tard à l’époque de Jnandev, on compta même les kshatriyas (commerçants) parmi les shoudras. Sauf les deux varnas (castes) restèrent : les brahmanes (les prêtres) et les shoudras (intouchables). Ainsi Toukaram devint shoudra.
1. Manifestation de Vishnou
2. Dieu Singe
3. le paradis Vishnouite
Chapitre 2
Situation Politique, Sociale et Religieuse dominante à l’époque
Le règne musulman fut solidement ancré dans le sud à l’époque. Les Portugais régnèrent sur Goa. Les trois principaux dirigeants musulmans : Adilshah de Bijapore, Nizamshah d’ Ahmednagar et Kutubshah de Golconda furent en désaccord avec l’un et l’autre. Le résultat de ce conflit fut que les villages ont été pillés dangereusement et rendit incultivable tandis que les dirigeants eux-mêmes apprécièrent tous les avantages de la royauté. Les sujets vivaient dans les conditions impitoyables. ‘Les Brahmanes eurent renoncé à leur conduite pieuse, les kshatriyas maltraitaient les vaishyas et les conversions forcées furent la règle du jour,’ remarqua Toukaram. L’anarchie régnait dans tous les domaines. L’indésirable usurpa la place du souhaitable et les saints furent dépouillés de leur place d’honneur. La société fut divisée à plusieurs niveaux. La religion n’attira plus les gens et l’ignorance régna. On chercha la nouvelle aube et une telle aube a été témoin à Déhu.
Toukaram naquit à un grand dévot Bolhoba et sa femme Kanaki en 1609. Il passa son enfance dans un grand confort et de luxe car sa famille fut bien riche. Il était formé par Pantoji (un enseignant informel du village). L’apprentissage des alphabètes se passa à l’aide des cailloux qui fut utilisé pour dessiner chaque caractère.
En ce qui concerne la formation de sa vie professionnelle et spirituelle, Toukaram apprit chez son père, Bolhoba. Quand l’aîné Savaji refusa de participer dans l’entreprise familiale de prêt d’argent, Bolhoba demanda Toukaram de prendre la responsabilité. Il était formé dans les affaires tout en travaillant sous la direction de son père dans son magasin (mahajan wada) dans le quartier du marché. Il se fut marié à l’âge de treize ans et bientôt Toukaram géra son entreprise familiale de façon indépendante. Il eut le succès dans le commerce et le prêt d’argent. Tout le monde applaudit et apprécia son succès. Toukaram put facilement rendre le sentiment de dévotion à son lieu de travail pareil à l’atmosphère de sa maison. Puisque la femme de Toukaram était affligée par l’asthme, un second mariage était arrangé avec Jijabai (dit Awali), la fille d’ Appaji Gulwe, un prêteur d’argent célèbre à Pune. Cette liaison entre les deux familles riches enrichit la prospérité de famille de Toukaram. La maison était bien approvisionnée des grains. La famille fut contente, vécut ensemble et en bonne santé. La vie fut parfaite, rien à plaindre. Ainsi, la vie était pleine de bonheur mais on dit que le bonheur repart à cheval et le destin cruel frappa vite à la porte….
Chapitre 3
Le décès des parents adorés
Toukaram eut dix-sept ans quand son père Bolhoba qui fut aussi son mentor spirituel décéda. Ce fut une perte d’un abri véritable. Cela plongea Toukaram dans le chagrin.
Aussitôt qu’il eut réussi à surmonter son chagrin que l’année suivante sa mère Kanakai décéda. Rien ne put effacer sa douleur. Peu après, quand Toukaram eut dix-huit ans, l’épouse de son frère aîné, Savji décéda. Savji ne s’intéressa pas à la famille, ainsi il quitta la maison familiale pour un pèlerinage et ne retourna jamais. Donc, dans un coup, la famille perdit quatre de ses membres importants. La vie de Toukaram fut pleine de bonheur jusqu’à ici, mais, dans un instant, il eut laissé en deuil. Néanmoins, malgré cette énorme douleur, Toukaram prit le courage à deux mains. A l’âge de vingt ans, il commença à refaire sa vie à nouveau mais hélas cela n’arriva pas.
Lorsque Toukaram eut vingt et un ans, toute la région fut frappée par la famine. La pluie s’attarda en1629 et en raison d’excès de pluie si tard la récolte fut perdue. Pourtant les gens eurent l’espoir pour l’année prochaine mais malheureusement, en 1630, il y eut la sécheresse. Ce fut une vraie catastrophe, le prix des produits alimentaires éleva, avec les conséquences funestes, ce qui impliqua pour la population bestiale qui était perdu en l’absence d’aliments pour les animaux ; pareillement, beaucoup de gens furent morts de faim ; même les riches appauvrirent. Puis en 1631, la catastrophe naturelle continua avec la pluie excessive qui causa les dégâts aux cultures. La vie a été jetée en désarroi. La famille de Toukaram souffrit dans l’adversité. Il perdit ses bovins et tout cela affecta gravement son commerce de prêt d’argent. Sa première épouse Rakhumabai et son fils unique, Santoba qu’il aima tant succombèrent aux ravages de la catastrophe naturelle.
Souvent dans une telle situation, des marchands et des prêteurs tirèrent profit. De nos jours, on voit de tels gens malfaisants qui créent la pénurie artificielle des aliments essentiels. Cependant, Toukaram ne fut pas un homme d’affaires impitoyable et il ne demanda pas remboursement quand on souffrit une misère indicible. Par contre, en ignorant sa douleur personnelle, il s’avança pour aider les gens touchés par la famine.
‘Bien que beaucoup perdirent,
Tout ce qui resta,
Je distribuai aux gens réduits à la pauvreté’
dit-il dans un distique (cela ne veut pas dire que Toukaram fit faillite).
‘ Au nom de famille, je mis le zéro,
Mais je contrebalançai par ce travail bénévole’ dit-il.
Avec courage et ténacité, sans s’enfuir à la réalité, Toukaram fit face aux pertes de ses proches, les coups infligés par les calamités naturelles et la diminution de la fortune de sa famille. Il voulut surmonter les obstacles de la vie. Ces désastres le firent réfléchir à propos des biens matériels, la condition humaine et la relation humaine. Il trouva tout inutile. Sa quête était orientée vers les valeurs permanentes. Il voulait traverser cet océan de la vie humaine pour aller au-delà.
Chapitre 4
Révélation
Dans la quête de la vérité, Toukaram partit pour la montagne Bhamnath. Avec la ferme conviction, il décida de ne pas retourner jusqu’à ce qu’il trouva la vérité immortelle. Pendant son trajet, Il affronta les animaux sauvages, les reptiles le troublèrent mais Toukaram ne fut pas découragé. Enfin sa persévérance et ses efforts étaient récompensés quand il eut la réalisation de la vérité éternelle.
‘Je vécus sur la montagne Bhamgiri
En se concentrant sur Lui,
Les serpents, les scorpions, les tigres m’attaquèrent,
Il y avait des problèmes partout, Mais, la quinzaine jour, j’eus la réalisation divine quand je rencontrai Vithoba’
Ce fut une rencontre sans forme (nirakar). Le Seigneur me bénit qui me donna le courage.
Entre-temps, Kanhoba, son frère benjamin partit à la quête de Toukaram depuis qu’il quitta la maison. Il chercha partout dans les collines, dans les vallées, dans les jongles et dans les alentours de Déhu. Enfin, il arriva à une grotte dans la montagne Bhamnath. Il fut stupéfié de ce qu’il vit là-bas. Le corps entier de Toukaram fut couvert de fourmis, de scorpions, de serpents et Le Seigneur Vithoba debout devant lui. Kanhoba était émerveillé ! Ce fut le moment le plus mémorable de sa vie. Il étreignit son frère. La place où Toukaram eut la vision de Vithoba, Kanhoba mit quelques cailloux pour marquer l’endroit. Puis, les frères allèrent à la confluence de deux rivières Sudha-Indrayani pour se baigner. Enfin, Toukaram mangea après un jeûne de quinze jours.
Ensuite, Il demanda à Kanhoba d’apporter tous les documents de gages de leurs emprunteurs. Ce furent des billets de gages. Il mit les documents en deux parties, l’une, il renda à Kanhoba et l’autre qui fut le sien, il les jeta dans les eaux d’ Indrayani. Ce fut un sacrifice ultime. Il détruisit tous les billets de gages de ses emprunteurs ce qui les libéra de tous leurs emprunts. Toukaram fit ses actes au moment quand sa propre situation financière était en état de désarroi. Il montra au monde qu’il renonça à l’entreprise de prêt d’argent.
Ne fut-ce pas un vrai geste humanitaire ou bien socialiste (de nous jours) ?
Peu après, Toukaram décida de reconstruire le temple qui avait subi les ravages de la famine. Le petit temple dans sa maison (wada) ne supporta plus les nombres croissants des pèlerins depuis le temps de son père Bolhoba. Donc, il construit le nouveau temple à la belle rive d’ Indryani et il installa les idoles là-bas. Le temple eut besoin de rénovation que Toukaram s’engagea lui-même à cette tâche. Ainsi, il fut évident que Toukaram prit la voie de spiritualité.
‘Le temple était en état de délabrement,
Ce qui m’inspira d’entreprendre les rénovations,
Alors que tout le monde pourrait profiter des activités religieuses.’
Donc, il fit la rénovation du temple avec un motif désintéressé. Il voulut un mis en commun des gens pour les activités religieuses telles que Keertan (chant), Haarijagran ( chant d’Hari pendant l’éveil de nuit) afin de les aider à s’approcher vers leur but de libération.
‘ puis Je mémorisai les réponses (spirituels) donnés par les saints d'autrefois,
Ayant d'abord placé ma foi implicite en eux’.
Dans ce but, il rénova le temple. Pour s’entrainer dans cet art, il alla à la montagne dans la solitude. Il se leva très tôt, d’abord’ il fit les prières à Vithoba-Rakhumai, puis, la divinité de famille et après, il partit pour Bhandara.
‘ Pour maîtriser l’art de Keertan,
Toukaram entreprit les études, Il apprendrait d’une façon rigoureuse,
Tout ce qu’il étudia et lut, furent mémorisé facilement’.
Il lut attentive Jnandevi et Amrutanubhav de Jnandev, la critique de Bhagwat par Ekanath, Bhavartha Ramayan, Swatmanubhav1 et les compositions religieuses de Namdev et Kabir2. Il mémorisa les psaumes de tous les grands saints qui enseignèrent l’adoration à la divinité sans forme et sans image. Toukaram aima la solitude, qui lui donna une proximité à la nature, les arbres, les pantes, les oiseaux ; Cet amour de la nature est bien reflétée dans ses vers :
Vrikshavalli amha soyare vanachare.
Jijabai, sa femme s’occupa de son mari pendant sa quête spirituelle. Elle lui apporterait son déjeuner tous les jours après avoir fini ses tâches ménagères du matin. Elle mangea après Toukaram mangea le sien. Donc, elle facilita sa recherche spirituelle. Quand Toukaram fut totalement absorbé dans sa recherche spirituelle que Seigneur Vithoba apparut dans son rêve avec Namdev et demanda à Toukaram d’entreprendre un grand travail de versification pour que les gens puissent être instruits.
1.textes sacrés
2. les saints-poètes avant Toukaram
Il chercha même les pouranas , les shastras et les sciences anciennes.
Chapitre 5
L’inspiration à la poésie
‘En me réveillant du rêve,
Pandurang (Vithoba) accompagné de Namdev,
Me demanda de commencer la versification,
Sans s’attarder, pour le bien de l’humanité.
Le message fut clair. Grâce à la faveur divine, Toukaram avait obtenu la libération (moksha), le moment était venu donc, pour diffuser cette bénédiction parmi tous. Il était inspiré pour faire la versification. .
‘J’ étais donc inspiré pour faire la versification et mentalement,
je demandai la grâce aux pieds de Vithoba’
Les psaumes coulaient de sa bouche et les gens l’écoutaient attentivement. Ses psaumes furent lucides et résumèrent les Shrutis (la révélation divine telle qu’elle a été entendues par les premiers poètes) et shastras (textes anciens). Une fois Toukaram fit ses chants à Alandi au temple de Jnandev. Quand un érudit nommé Rameshwar Bhat entendit ses chants, il fut surpris de trouver l’essence même de Bhagwad Gîta et de Bhagwat dans une langue vernaculaire (prakrit) d’une façon limpide. Il n’approuva pas cette sorte de simplification et il le dénonça avec véhémence. Il dit, «Tu es shoudra (l’intouchable), tes psaumes éclaircissent le sens de Vedas, ce n’est pas acceptable, c’est une hérésie si tu les récites. Qui t’a autorisé à chanter ?». Toukaram dit, « ce n’est pas moi, c’est la divinité qui veut transmettre ce message, ma bouche n’est qu’une moyenne. Ces psaumes ne sont pas les miens ni leur langue. Je ne suis pas si habile ; c’est la volonté de Namdev et de Seigneur Vithoba qui me fait parler. Ils m’ont demandé la versification » Mais Rameshwar ne s’apaisa pas. Il ordonna à Toukaram à jeter les vers dans la rivière. «Dans le cas où ce sont les commandes divines, Dieu les garderait», dit-il.
Puis, il informa au chef du village (patil) de cet écart de conduite. Le chef du village était fâché et les gens du village enragèrent.
‘Où dois-je aller?’
Comment vivre dans ce village ?,
Le chef et les gens du village sont furieux’
Toukaram noya tous ses livres de verset dans Indrayani comme il fit d’autrefois avec les billets de gages de ses emprunteurs.M
‘En noyant les vers dans les eaux, me voici à la rive d’Indrayani’
Toukaram fut inconsolable. Les gens se moquèrent de lui en disant qu’il fut imposteur. En se trouvant sans défense, il lança un appel perçant devant le temple.Une résolution ferme et esprit éveillé. Treize jours se passèrent mais aucune intervention n’arriva.
‘Treize jours se sont passés,
Ne vous entendez pas,
Touka dit :
Je sacrifie ma vie à tes pieds.
Entre-temps Rameshwar Shastri, en dénonçant les exploits de Toukaram, partit d’Alandi et vint à Panchavtapi. Il entra à la source de Nagzari (ruisseau) pour se baigner. Quand il se baigna, un fakhir vint chercher l’eau. Il demanda des renseignements à propos de lui car il n’avait pas le sentiment de bien connu «vous êtes qui, d’où venez-vous?» Mais en se rencontrant un musulman, Rameshwar ne s’intéressa pas à un échange. Il mit ses doigts dans ses oreilles et plongea dans la profondeur de l’eau. Ses comportements enragèrent le fakhir Siddha (une personne réalisé) qui lui jeta un sort. Dès qu’il fut sorti de l’eau, son corps commença à réchauffer. Il porta ses vêtements mouillés et se hâta vers Alandi pour expier le sort de Fakhir.
Pendant ce temps, Seigneur Vithoba rendit visite déguisée en enfant à Déhu la treizième nuit et Il assura à Toukaram qu’il avait gardé ses livrets de psaumes sous l’eau pendant treize jours et ils remontèrent à la surface lendemain. Certains dévots eurent la même révélation divine et ils allèrent à la rive d’Indrayani le lendemain. Et Voilà, quel miracle, tous les livres de psaumes remontèrent à la surface ! Tous les bons nageurs se plongèrent immédiatement dans le ruisseau et apportèrent les livrets à la rive. A leur surprise tous les livres étaient épargnés de l’eau, ils n’étaient pas même mouillés.
Toukaram demanda pardon au Seigneur Vithoba pour ses supplications inutiles.
A Alandi, Rameshwar Shastri eut une vision dans son rêve où Jnandev révéla, ‘Ta souffrance est dûe à ta dénonciation de Toukaram. Pour expier, il faut aller à Déhu et le rencontrer’
Rameshwar, suivit le conseil et partit pour Déhu. Quand Toukaram apprit de l’arrivée de Rameshwar, il écrivit, un psaume dédié à ce savant. Il l’envoya avec son disciple. En lisant ce psaume la douleur de Rameshwar disparut.
‘Quand l’esprit n’est pas agité un adversaire devient un ami, Même les animaux et les serpents ne touchent pas cette personne, Le bonheur s’ensuit, le feu est aussi apaisé’
Puis Rameshwar vint à Dehu pour rencontrer Toukaram et resta pour écouter son Keertan.
Quand Angadshah entendit la nouvelle de la guérison de Rameshwar. Il fut jaloux. Il arriva chez Touka pour le fait souffrir. Il frappa à la porte de Toukaram et demanda l’aumône. Sa fille mit une pincée de farine dans son bol, mais la quantité élargit et déborda du bol. Il rendit compte vite le pouvoir spirituel de Toukaram. Puis il regarda Toukaram avec vénération et resta à Déhu pendant son discours et Keertan.
Ainsi on voit, les intellectuelles et les savants s’inclinèrent avec dévotion aux pieds de Toukaram. Peu à peu, cette nouvelle de récupération des livrets répandit partout. Toukarma était sauvé de disgrâce et ses psaumes s’avèrent être indestructible. Le Grand Seigneur montra sa forme visible pour permettre Toukaram à continuer ses discours et ses keertans.
Chapitre 6
Les deux Moines
Ainsi de suite, Toukaram commença à prononcer ses discours et ses keertans avec une vigueur renouvelée. Il choisit ce moyen pour l’éducation et le soulèvement de la population.
Seigneur Krishna naquit à Mathoura mais ce fut les gens de Gokul qui profitèrent de sa compagnie. De la même façon, bien que Toukaram naquit à Déhu, ce fut les gens de Lohgaon (le village de ses grands-parents maternels) qui profitèrent de ses keertans. Il prononça souvent ses discours là-bas. Une fois, deux moines vinrent à Lohgaon pour écouter les discours de Toukaram. Ils étaient étonnés de voir tout le monde, les hommes et les femmes, tellement absorbés dans l’écoute en oubliant la différence sociale entre la hiérarchie de la caste. Les brahmanes se mirent à côté des Shoudras. Leur rassemblement ne montrait aucune discrimination sociale.
Ces moines n’aimèrent pas ce mélange de castes. Ils critiquèrent les brahmanes en même temps, ils réprimandèrent Toukaram, «c’est scandaleux, au lieu de suivre le métier de ta caste, tu répètes le nom divin, tu n’as pas le droit » dirent-ils.
Ils quittèrent le lieu de la keertan et ils allèrent chez Dadoji Kondev (la responsable du village) où ils déposèrent une plainte en disant, «les brahmanes de Lohgaon ont abandonné leur devoir religieux. Ils mélangent avec les shoudras. La religion est maintenant souillée. Nous demandons une action punitive contre eux».
Dadoji envoya immédiatemesnt quelques soldats et imposa une amende de cent roupies sur les brahmanes.
Plus tard, Toukaram était invité à Pune. Il vint à Pune avec d’autres villageois. Il fit sa keertan sur la confluence de Mula-Mutha à Pune. La nouvelle de son arrivée répandit très vite partout dans la ville et les gens commencèrent à arriver en grand nombre pour écouter son keertan et pour voir Toukaram. Dadoji arriva lui-même et les deux moines arrivèrent également. Ils étaient tellement impressionnés qu’ils s’inclinèrent aux pieds de Toukaram après la keertan. En voyant cette soumission, Dadoji demanda une justification de leur conduite, «d’abord vous déposez une plainte de la chute de la religion, le mélange des castes et vous, vous faites quoi ici, vous soumettez à ce saint-poète n’est-ce pas?». Les moines furent honteux de leur comportement, ils justifièrent leur conduite en disant, «Mais nous avons vu l’image de notre Divinité en Toukaram pendant son chant ». Néanmoins, Dadoji donna un chaleureux accueil à Touakram et il chassa les moines de la ville.
Chapitre 7
Un Dévot Obstiné
Un certain Deshpande de Beed, un homme âgé eut un désir profond une fois, de devenir un savant. Il sut les limitations. À cause de son âge, ce serait impossible de mémoriser les textes complexes pourtant, il alla à Alandi chez Jnandev et le demanda de faire réaliser ses désirs. Jnandev lui dit, «allez à Déhu car on se rassemble là-bas maintenant ».Donc, Deshpande vint à Déhu. A ce moment- là Toukaram composa trente et un psaumes pour lui. Le onze entre eux conseilla aux dévots à propos de dévotion. De plus, tous les psaumes démontèrent d’une manière éloquente, l’art de versification de Toukaram, sa perception, ses pensées, sa philosophie et sa méthode de conseiller aux gens.
Dans son style, d’abord, il fit un appel au Dieu car Dieu peut lire l’esprit de tout. Même dans ce cas, il pria à son cher Vithoba pour calmer l’esprit cet homme Desphande.
‘Tu peux lire les esprits de tout,
Sauve-moi maintenant,
En calmant l’esprit agité de cet homme’
Des conseils aux dévots
Ne cherchez pas les livres sacrés inutilement. Adorez le Dieu pour l’amour de Dieu. Le temps s’écoule vite et la vieillesse s’approche. Mangez bien, soyez heureux et n’oubliez jamais le nom du Créateur. Harikatha (le nom et les jeux divins d’ Hari) sont le seul refuge, le seul recours à tout le monde. Il donne la paix à tous.
‘Le nom de Govinda, mon seul passe-temps,
Qui m’aide à identifier avec Lui’
‘Le nom d’ Hari est mon seul refuge
Et recours à tous qui cherche un abri’
Toukaram offrit à ce voyageur un trésor de psaumes mais comme il fut imbécile ! Il laissa tomber tout à Déhu et il partit.
Chapitre 8
Le Prince Shivaji
Enfin le Prince Shivaji(1630-1680) fut courant de la renommé de Toukaram. Il envoya un messager avec des cadeaux précieux comme des lampes, des chevaux et des pierres précieuses au Saint Toukaram. Mais, Toukaram refusa poliment des cadeaux. Par contre, il envoya quatre psaumes à Shivaji. Puis, Il se plaignit à Vithoba :
« Ce qui ne m’intéresse pas, tu me donnes ».
Shivaji était étonné par ce sentiment d’abandon, plus tard, il lui rendit visite à Lohgoan avec des cadeaux chers tels que les vêtements, les bijoux, les pièces d’or. En regardant ses cadeaux, Toukaram dit,
« A quoi sert tous ces cadeaux si précieux,
J’ai la soif de Seigneur Vithoba .
Vous êtes si généreux,
Mais pour moi ce ne sont que des cailloux.
Les bien matériels pour nous sont comme l’indésirable viande bovine».
‘Qu’il soit la fourmi ou le roi,
Les deux sont égaux à mes yeux’.
Il n’y a aucune différence pour moi entre la terre et l’or, dit-il.
Les biens matériels ne donnent pas le contentement. Toukaram conseilla à Shivaji et à son armée de répéter le nom divin en tant que devenir un servant ou faire une soumission totale à Vithoba.
‘Je suis content
Avec le chant de Vithal dans ma bouche
Devenir son servant
C’est mon seul besoin’ dit Toukaram
Shivaji fut tellement touché par ce discours qu’il renonça son royaume et il consacra sa vie aux discours de Toukaram. Mais, Toukaram lui avisa de continuer faire son devoir du guerrier (kshatriya),
Mon devoir est de prêcher,
Le vôtre de vivre comme guerrier (Kshatriya)’
‘Sur le champ de bataille, le devoir d’un soldat est de protéger son règne’ dit-il. ‘Quand les soldats sacrifient leur vie en combattant les ennemis, le roi de telle armée est le plus puissant roi du monde’. Toukaram offrit sa bénédiction à Shivaji et à son armée et puis, il les fit ses adieux. Plus tard, Shivaji et son armée suivirent son conseil et avec sa Grâce ils pourraient pratiquer leur devoir de guerrier.
Chapitre 9
L’enseignement de Toukaram
Selon Toukaram, les pratiquants du jnan marga (la voie de connaissance) ont besoin d’un Gourou mais les pratiquants de la voie de Bhakit (la religion fondée sur la croyance en un Dieu personnel en relation directe avec les êtres humains) n’ont pas un tel besoin. Ce fut la philosophie de Toukaram. Il ne s’intéressa pas à la théorie d’advaita (croyance sans dualité).'
'Je m’éloigne des paroles d’advaita’.
Toukaram préféra adorer sa divinité Vithoba sous forme humaine avec attribut (Saguna roopa). C’est pour cette raison, il ne chercha pas le Gourou. Une fois quand Toukaram alla à la rivière Indrayani pour se baigner, il rencontra un brahmane en route. Il s’inclina devant lui avec respect. Ce brahmane fut content de ce geste de sa part, en mettant ses mains sur sa tête (le geste de bénir), il lui donna un chant (mantra) « Ramkrishna Hari ». Il lui expliqua aussi la tradition attachée à ce chant. Cela se passa le jeudi de Magh shudh dashmi( le dixième mois du calendrier hindou, de la lune croissante). Mais Toukaram ne demanda jamais l’initiation à personne.
Toukaram disait souvent, je n’ai pas de connaissance profonde de méditation, je ne souhaite pas mal à quelqu’un mais j’ai la confiance de vous rapprocher vers la divinité. On est obligé d’adorer la divinité pour trouver la paix dans la vie. Elle doit devenir une partie intégrante de notre vie.
‘Voyez mon expérience,
Je m’identifiai à la divinité
Je lui fis un appel perçant dans la détresse,
Et elle répondit à toutes mes questions’.
Toukaram perdit tout dans sa vie, mais c’est la grâce divine, qu’il atteint le sommet de la spiritualité. Dieu ne demande rien sauf l’amour de dévotion.
‘Seul avec l’amour pur d’un dévot
La divinité le suit partout’
Il ne faut pas oublier sa présence à chaque moment de notre vie.
‘Je répète votre nom,
En retour vous me donnez votre amour’
Dans une demeure d’un saint on trouve l’amour en abondance.
‘L’amour est en abondance où vit le saint. On reste assuré que le souci n’ose pas entrer là-bas’
Chez un saint on réciproque avec l’amour. L’amour est essentiel pour éprouver la félicité. C’est cet amour qui attache l’humanité à l’un et l’autre sans distinction de caste ou de classe. C’est le vrai chemin de vivre ensemble en harmonie. L’amour de Dieu est obtenu par le souvenir constant de la divinité et par l’association d’un saint homme.
Il a le pouvoir de transformer le chagrin au bonheur et même la vie en totale.
Chapitre 10
Le message
A quoi sert le conseil quand on ne tient pas compte,
Soyez en charge de votre vie,
La vie est très précieuse qui peut être facilement gâché si elle n’est pas bien dirigée...dit Touka.
Touka dit, suivez l’occupation qui prend soin de vos intérêts, c’est le meilleur avis qu’on peut donner.
Celui qui vit en faisant le bon choix pour la vie, il donne bonheur à ses parents. Même la divinité fut ravie de tel conduit des fils et des filles d’une famille. En même temps, il faut faire l’écoute de Gîta et Bhagwat1 et contempler sur leurs sens, et méditer sur Vithoba avec un esprit calme. Tout cela ramène les grands avantages…dit Touka.
Evitez l’association des mauvaises personnes, cherchez la compagnie des saints.
Un saint lutte pour le soulèvement des opprimés, donc cherchez à associer aux saints.
Gagnez de l’argent avec des moyens honnêtes et accumulez de l’argent avec un esprit détaché’.
Ainsi, on voit dans le message de Toukaram, il y a un mis au point sur la bonne pensée, sur la conduite impeccable et sur l’égalité des hommes. Il n’hésita pas à appeler un chat un chat tout en diffusant des messages au profit du bien-être humain.
Toukaram pratiquait le style du chant dhrupad. Dans le travail d’hagiographe Mahipati(1715-1790), il y a une mention de quatorze chanteurs de Dhrupad (une forme de musique classique pour pacifier l’esprit dans l’état méditatif) qui l’accompagnait, dont les noms sont
1. Mahadjipant Kulkarni: fut le Kulkarni (responsable) de Déhu dont on trouve la mention dans l’écrit de Bahinabai Sioorkar. Il surveilla la construction du temple à Déhu.
2. Gangadhar Mawal : Il habita dans le village voisin Talegaon. Il écrivit les psaumes dont on trouve les documents.
3. Santaji Teli Jagnade : Il vécut à Chakan. Il écrivit aussi les psaumes de Toukaram.
4. Kanhoba : le frère de Toukaram.
5. Malhi Gade : le beau fils de Toukaram.
6. Kondopant Lohkare : Un résident de Lohgaon.
7. Gawarsheth Wani : Un résident de Sudumbare.
8. Malharpant Kulkarni : Un résident de Chikli.
9. Abajipant Kulkarni.
10. Rameshwar Bhat Bahulkar.
11. Kondpatil de Lohagaon.
12. Navji Mali de Lohgaon.
13. Shivba Kasar de Lohagaon.
14. Sonba Thakur: Il accompagna Toukaram sur la mridang (une sorte de tambour).
Bahinabai Sioorkar , un disciple de Toukaram eut une vision de Toukaram dans son rêve. En suivant ce message, elle vint à Déhu pour son darshan où elle était inspirée à faire la versification. Elle eut la chance d’écouter les chants (keertans) de Toukaram. Bahinabai tint une place très vénérée également comme Toukaram. Les compositions de Bahanibai devraient être lues une fois dans la vie.
Chapitre 11
Le départ
Une fois quand Toukaram fit ses discours à Lohgaons, les énnemis attaquèrent et pillèrent le village. Il fut tellement angoissé, qu’ il jeta un appel perçant à Vithoba,
‘Je ne peux pas voir tant de douleur, la souffrance d’autrui me tourmente’
Mais, il ne reçut aucune réponse de son cher Vithoba donc, il implora à Vithoba, à nouveau :
‘Tout le monde compte sur toi, même si Touka est ici’
Il est dit que dans la vie précédente, Jnandev servit Toukaram avec tout son cœur. Ainsi, Jnandev dans la vie actuelle était redevable à Toukaram, donc, il naquit comme son fils. Toukaram réalisa que la divinité lui rendit le service qui l’embarrassa beaucoup.
Ce fut le Kartik (le huitième mois du calendrier hindou) vadya ekadashi (le onzième jour de la lune descendante), Toukaram faisait son Keertan à Alandi près de Samadhi de Jnandev. Il y avait une foule énorme ce jour-là. Le sujet du Keertan fut :
‘Est –ce que l’union entre une âme individuelle et le Parabrahma (âme universelle) est-elle possible ?’ ‘est-ce que c’est possible d’accomplir cet exploit?’ les gens demandèrent à Toukaram.
Toukaram répondit : ‘oui tout à fait, je le ferais’ Plus tard, quand le temps fut propice de quitter cette terre, Il dit à tout le monde ,« je vais à Vaikunth, voulez-vous venir avec moi ».Personne ne s’intéressa. Puis, il alla à la rive d’Indrayani avec tous et commença ses chants sous un arbre. Il étreignit tous ses quatorze accompagnateurs une dernière fois. Puis ses fils, Narayan, Mahadev et Vithoba s’avancèrent vers leur père pour faire leurs adieux. Ensuite, Toukaram jeta un coup d’oeil à Jijabai, sa femme et parla à tous,
‘Offrez-moi l’adieu,
Et partez,
Le moment est venu
Pour répondre à l’appel de Pandurang;
Il m’attend dans la Vaikuntha,
Je pars maintenant et soyez reconnaissant,
Vithoba est venu m’amener enfin,
Et Touka va disparaître…
Ainsi, Toukaram quitta son corps en chantant le nom de Vithoba. On trouve la référence de cet évènement dans le document historique de l’année 1704, où il est écrit Toukaram de Déhu de la circonscription Pune, fut un grand saint. Ceci est écrit par Ramchandra Neelkanth Amatya, un courtisan du roi Shivaji,
‘Toukaram Gosavi décédé’ fut une autre écrite par Santaji, le témoin du dernier moment du départ de Toukaram.
Les gens étaient plongés dans le chagrin avec la disparition de Toukaram. Ses enfants, ses frères et ses disciples restèrent là-bas. Plus tard le cinquième jour, les cymbales, les lettres et les papiers descendirent du ciel. Enfin Rameshwar Bhat déclara que l’âme de Toukaram atteignit la libération1. Tout le monde fit l’ablution (un costume chez les hindous après la mort de quelqu’un). Les enfants et les frères de Toukaram se plaignirent à Vithoba, ‘nous voulons le retour de notre cher Toukaram’
Et le cher Vithoba calma l’esprit de Kanoba.
1. Ici la libération finale de l’âme individuelle du cycle des renaissances
Chapitre 12
Après Toukaram
Travail en cours, merci de revenir le premier Décembre, 2025.
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